lundi 20 juin 2016

tomber en Quenouille

Plusieurs fois, j'ai aperçu l'expression un peu vieillotte "tomber en quenouille" en consultant le Beauchet-Filleau.
A l'origine, il s'agissait d'une crainte des Francs de voir la couronne "tomber aux mains des femmes", par défaut d'héritier masculin. La quenouille est un élément en forme de fuseau où s'enroulait les fibres brutes destinées à être filées (pensez à la Belle au Bois Dormant, qui se pique le doigt sur une quenouille). v. wiktionnaire.
Ce travail de filage était réalisé par les femmes, d'où l'expression qui en dérive. On peut également imaginer un arbre patronymique descendant, en forme de fuseau.
C'est un phénomène qui se produit à l'heure actuelle avec mon nom de famille, du moins en remontant jusqu'à Charles Pissard, que j'ai évoqué précédemment. Voilà un arbre pour vous expliquer la descendance de mon bisaïeul :


En rouge, sont indiqués les enfants, petits-enfants et descendants de Charles Pissard, ayant transmis le nom de famille à leurs enfants.
Si Charles, avec 8 enfants, a eu trois fils (en omettant Henri, mort à l'âge d'un an), chacun de ses fils eurent un seul garçon.
Chaque garçon de cette génération n'eut qu'un garçon ; deux se marièrent et le troisième est décédé sans postérité. L'un, mon père, eut deux fils, le second eut une fille.
À ma génération, seul les garçons de mon frère peuvent transmettre à leur tour le patronyme (à moins que l'une des filles ne donne son nom à leurs enfants).
D'où je peux dire que les Pissard, mes Pissard, à tout le moins, sont en train de "tomber en quenouille".

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