mardi 7 juin 2016

Faiseur de cercles

Mon ancêtre Jean-Baptiste Guillaud, grand-père maternel de Marie-Léontine Bardeau, épouse de Charles Pissard, que j'ai évoqué il y a quelques articles, est né le 20 octobre 1808 à Montalembert.
Lorsqu'il se marie, le 3 juin 1834, avec Jeanne Chevaux (la demie-soeur de mon ami Pierre Chevaux), il est cultivateur, somme toute comme l'ensemble de la famille.

AD79, Montalembert, M - 1833-1862, v. 15/205

Nous pouvons le suivre, au travers la naissance de ses enfants, jusqu'au benjamin, prénommé Félix, où il est toujours cultivateur, en 1851.

AD79, Montalembert, N - 1833-1862, v. 161/242

Au mariage de mes ancêtres, sa fille Marie-Hélène, et Pierre-Jacques Bardeau, en 1860, il est toujours cultivateur.

AD86, Saint-Macoux, M - 1853-1862, v. 50/71

C'est lors du décès de sa sœur Jeanne, survenue le 2 janvier 1866, qu'il est mentionné comme exerçant la profession de faiseur de cercles. Nanti d'une certaine culture pittoresque, j'ai tout de suite imaginé une sorte de "sourcier" qui faisait des cercles avec des baguettes... 

AD79, Montalembert, D - 1863-1882, v. 24/140

Las ! À son décès, deux ans plus tard, il est dit cerclier.

AD79, Montalembert, D - 1863-1882, v. 44/140

Faiseur de cercles, cerqueleur, cerquelier, cerclier, nous dit Les Métiers de nos Ancêtres, étaient des fabricants de cercles en bois de châtaignier pour tonneaux et barriques. Il est vrai que les bois — en tout cas de mes souvenirs de Saint-Macoux — étaient chargés en châtaigniers, et la forêt ne s'arrêtait certainement pas à la limite de commune, de canton et de département (Saint-Macoux et Montalembert sont limitrophes et respectivement de la Vienne et des Deux-Sèvres).
On trouve aussi le terme de feuillardier, en Charente, Limousin et Dordogne (v. Wikipedia).

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